Rudiments de marketing littéraire avec Jérôme Meizoz (matu’87)
Jérôme Meizoz: «La marchandisation du livre a gagné»
A la fois observateur, médiateur et acteur de la scène littéraire romande, Jérôme Meizoz y est omniprésent. Ses fonctions se croisent et se nourrissent les unes les autres. Celui qui débarque sac au dos dans un café lausannois pour cette rencontre, c’est le Valaisan, amoureux de ses montagnes, critique après Maurice Chappaz et Jean-Marc Lovay du sort qui leur est réservé. Quand il prendra le train tout à l’heure pour Genève, ce sera le professeur de lettres françaises à l’Université de Lausanne allant présenter son dernier essai. Faire l’auteur en régime néolibéral reprend et prolonge une longue réflexion sur les conditions de production des œuvres littéraires.
Versant économique
Comment l’étudiant qui a consacré son mémoire de licence au «toboggan des images» dans l’œuvre de Lovay en est-il venu à se spécialiser en sociologie: «Après des études de lettres classiques, dans l’esprit de l’Ecole de Genève, j’ai travaillé un temps à Paris sous la direction de Pierre Bourdieu.
Il s’est beaucoup intéressé au milieu de l’édition. Chez lui, en dépouillant des catalogues, en étudiant des statistiques, j’ai appris à considérer le versant économique, managérial, du monde littéraire, d’un point de vue politique.»
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